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Faut-il être une grande marque pour faire du licensing ? 

  • Photo du rédacteur: Charlotte quéverdo
    Charlotte quéverdo
  • 3 nov.
  • 2 min de lecture

Non, le licensing n’est pas réservé aux mastodontes. 

Lorsqu’on pense « licence », on imagine spontanément Disney, Pokémon ou Marvel. Autrement dit : des marques mondiales, aux millions de fans, portées par des machines marketing bien rodées. 


Mais la réalité du marché est bien plus nuancée. 

 > Le licensing n’est pas un club fermé réservé aux géants. 

C’est un outil stratégique, accessible à toutes les tailles d’entreprises : à condition d’être bien utilisé. 

 

Pourquoi les petites marques peuvent aussi utiliser le Licensing 

Parce qu’une licence, ce n’est pas seulement un effet de notoriété : c’est une mise en valeur d’un univers, d’une cible et de valeurs


Et sur ce terrain-là, les marques locales, les artistes, les créateurs et les studios indépendants ont une carte à jouer : 

  • Des communautés engagées, même de taille modeste, qui se reconnaissent dans un univers ou une esthétique. 

  • Des marchés de niche particulièrement propices au licensing (jeux de société, bien-être, déco, éducation…). 

  • Des cycles de décision plus courts, permettant de tester plus vite. 

  • Une agilité créative, qui plaît autant aux consommateurs qu’aux fabricants. 

 

Bioviva : la petite licence qui pense grand

Face aux mastodontes du licensing, Bioviva s’impose comme un exemple rare de cohérence et d’authenticité. Basée à Montpellier, la société prouve qu’un acteur indépendant peut bâtir une licence forte et durable sans moyens démesurés.

Depuis 30 ans, Bioviva conçoit, produit et distribue ses jeux éducatifs entièrement en France, avec une démarche respectueuse de l’humain et de l’environnement


Les clés de son succès :

  • Une fabrication locale et responsable, à partir de matériaux recyclés.

  • Des jeux validés par des professionnels de la petite enfance et testés par les enfants eux-mêmes.

  • Des licences à impact positif comme Défis Nature ou Défis Nature Protect, qui sensibilisent à la biodiversité tout en divertissant.

  • Une proximité sincère avec sa communauté, loin des logiques industrielles des grands groupes.


Un bel exemple de licensing à taille humaine, où chaque produit porte une conviction : apprendre, s’amuser et protéger la planète peuvent aller de pair.

bioviva licences

 

Comment bien cadrer son entrée sur ce marché 

Se lancer dans le licensing demande un cadre et une stratégie. Voici les étapes clés pour les petites structures : 

  • Identifier ses actifs de marque 

    Qu’est-ce qui peut être licencié ? Un nom, un personnage, un univers visuel, une expertise ? 

  • Évaluer sa notoriété et/ou sa communauté 

    Quelle preuve sociale pour rassurer un licencié ? 

  • Construire une charte claire 

    Charte graphique, cibles, usages autorisés, tonalité, etc. 

  • Définir ses objectifs

    Notoriété, revenus additionnels, visibilité en point de vente, diversification ? 

  • Trouver les bons partenaires 

    Fabricants, distributeurs, ou agents spécialisés qui connaissent les bonnes portes à pousser. 

  • Commencer petit 

    Un produit, une gamme test, un territoire limité… pour évaluer les retombées. 


Et surtout : ne pas sous-estimer la puissance du storytelling. 

Même une petite marque peut faire rêver… si elle raconte bien son histoire. 

 

En résumé 

Non, il ne faut pas être une licorne pour faire du licensing. 

 Il faut être clair sur ses atouts, aligné sur ses valeurs, et bien accompagné. 

Dans un marché où les consommateurs cherchent du sens, de la personnalité et de l’authenticité, les « petites licences » ont de belles opportunités à saisir. 

 

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