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Vestiaire Collective sort les géants de la fast fashion de son portail.

Un revirement radical pour Vestiaire Collective : plus de 30 marques emblématiques de la fast fashion telles que Zara, H&M ou Uniqlo se voient bannies de la plateforme de seconde main. Engagement écolo ou coup de com', la stratégie convainc les consommateurs. Une prise de position qui s’accompagne d’une campagne montrant des monuments occidentaux noyés sous les déchets textiles.


 

La plateforme de revente de vêtements haut de gamme l’avait annoncé il y a un an. Résolue à rejeter la mode jetable, Vestiaire Collective n'accepte désormais plus la vente de vêtements issus de 30 marques de fast fashion renommées, dont Zara, H&M, Gap, Uniqlo, Mango, Urban Outfitters, ou encore Abercrombie & Fitch, rapportait Fashion Network jeudi 16 novembre. Cette exclusion, précédée par une campagne de pub illustrant des monuments occidentaux submergés par des déchets textiles, vise à dénoncer le gaspillage lié à la surconsommation dans l’industrie textile.


«L'interdiction de la fast fashion sur le site de Vestiaire Collective suscitera des débats, mais avec l'accélération de la crise climatique et les 92 millions de tonnes de déchets textiles jetés chaque année, il s'agit d'une étape nécessaire pour réduire l'impact environnemental et social de la mode» a indiqué l’entreprise. Pour Maximilian Bittner, CEO de Vestiaire Collective, il s’agit de pousser les consommateurs à prendre position et à réfléchir avant tout acte d'achat, indiquent nos confrères, d’autant plus à quelques jours du lancement du Black Friday.


«Better Friday»


Un mantra porté par la campagne «Think First, Buy Second» («Pensez d’abord, acheter en suite») dont le nom illustre sans détour cette volonté de promouvoir un «Better Friday» en lieu et place d'un «Black Friday». En plus de bannir des marques, cette initiative se traduit ainsi par une démarche éthique en faveur d'une consommation plus raisonnée, prône l’entreprise.


Initialement prévue pour novembre 2022, cette décision d'exclusion concerne les marques de fast fashion dont les pratiques ne correspondent pas aux critères éthiques de Vestiaire Collective. Outre Zara et H&M, Uniqlo n'est toléré que pour ses collaborations avec des designers renommés, marquant ainsi une volonté d'encourager des pratiques plus responsables dans l'industrie. L’année dernière déjà,  Asos, Boohoo, Nasty Gal et Pretty Little Thing, mais aussi Burton, Dorothy Perkins, Karen Millen, Missguided, ou encore Topshop et Warehouse avaient été bannies.


Montrer la voie aux autres


Depuis, les critères de sélection, initialement au nombre de trois, se sont étendus à cinq : les prix bas, le renouvellement fréquent des collections, la diversité de l'offre, la rapidité de mise sur le marché et l'intensité promotionnelle. «Les marques de fast fashion contribuent à une production et une consommation excessive qui ont des conséquences sociales et environnementales dévastatrices dans les pays du Sud, justifie Dounia Wone, directrice d’impact chez Vestiaire Collective. Il est de notre devoir d'agir et de montrer la voie aux autres acteurs de l'industrie pour qu'ils nous rejoignent dans ce mouvement


Présente dans 80 pays, la plateforme se recentre ainsi sur sa ligne initiale, historiquement axée sur la vente de vêtements, accessoires et chaussures haut de gamme et de luxe. En dehors de leur impact écologique et humanitaire désastreux, les pièces issues de la fast fashion faisaient tache parmi les vêtements haut de gamme… Et on peut dire que cette prise de position, dont les motivations sont visiblement plurielles, résonne auprès des consommateurs, qui ont déjà été plus de 3,2 millions à visionner la campagne de pub sur le compte Instagram de l’entreprise.





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